Le HAWKER Hurricane Mk. IIa de Jean-Paul – Partie 2 – L’AILE

Les bouts d’aile ont été collés sur la partie centrale avec la clé d’aile (pour la solidité). Cela fait donc 2m07.

Aile vue de dessous (intrados)

Sur l’aile, il y avait deux emplacements pour simuler les phares d’atterrissage. Je les ai élargis et j’y ai ajouté une parabole provenant d’une lampe de poche de chez « DECATRUC » et d’une LED haute luminosité.
Ils s’allumeront dès que je mettrai un cran de volet pour atterrir.

Le phare d’atterrissage gauche avec son cache transparent maintenu en place avec du scotch aluminium sur lequel j’ai simulé les têtes de vis.

Comme l’aile est assemblée, je me suis attaqué aux volets d’atterrissage en deux parties de chaque coté. J’y ai rajouté quelques fausses nervures (qui restent à peindre) pour garder l’aspect maquette. Un servo commande chaque grand volet, qui à son tour actionne le petit volet par le biais d’une corde à piano. (Pas facile l’explication).

Deux vis très visibles étaient prévues pour la fixation de l’aile sous le fuselage. J’ai revu cela en positionnant les deux fixations à l’intérieur des emplacements des volets.

 Dessus e dessous de la demi-aile gauche :

L’entrée d’air du carburateur

Puits de train rentrant

Les puits de roue étant placés dans l’axe du fuselage et juste derrière l’échappement du moteur, il faut protéger tout ça. D’origine, dans le kit, il y avait bien des habillages en « plastoc » un peu moche et surtout plus adapté au train rentrant prévu.

On reprend la « doc » sur le Hurricane et on « rhabille » les puits de roue avec du carton plume 3mm (pour le poids) recouvert de scotch alu. Au milieu on réalise deux trappes pour avoir un accès de maintenance aux durites d’air et câblages divers. Avant de coller et fermer tout cela, on passera sur le bois susceptible d’être atteins par du carburant, un léger film de résine.

Rapidement, j’ai passé un voile de peinture vert sur l’ensemble du puits de roue et en grattant, par ci par là, la peinture, l’aluminium apparaîtra.

Le HAWKER Hurricane Mk. IIa de Jean-Paul – Partie 1

Un peu d’histoire :

Le « SPITFIRE » tout le monde le connaît, le « HURRICANE » un peu moins et pourtant !
Sir Sydney CAMM, l’ingénieur en chef de chez HAWKER, en mettant au point le premier avion britannique à dépasser les 300 Mp/h (480 km/h), fournira à la RAF un avion qui constitua l’épine dorsale du Fighter Command lors de la Bataille d’Angleterre.
Durant ces quelques mois de l’été 40 où « un si grand nombre d’hommes n’ont dû autant à un si petit nombre » le HURRICANE s’adjugera le plus grand nombre de victoires.
Construit tout au long de la guerre en de multiples versions et servant sur tous les théâtres d’opération, son palmarès est éloquent, allant jusqu’à détenir plus de la moitié des victoires obtenues par les Britanniques à la fin de la guerre.

Vers le modèle réduit :

En ce qui concerne le modèle que Jean-Paul vous présente tout au long de sa construction, c’est la version Mark II A. Sorti en septembre 40, il fut le plus rapide des HURRICANE avec 560 km/h.
Ce kit ESM, puisqu’il s’agit d’un kit et non d’une construction partant d’un « fagot de bois », est fabriqué en Asie (eh oui, encore !). C’est un avion ARTF (Almost Ready To Fly), presque prêt à voler. Le fuselage est en fibre de verre et les ailes en structure bois, le tout étant déjà peint et décoré. L’échelle est le 1/6ème, à quelques cm près. Son envergure et de 2,07 m, son poids devrait avoisiner les 8 Kg. Le moteur LASER choisi pour animer la « bestiole » est un 30 cm3, 4 temps, fabrication anglaise (normal pour un HURRICANE). Le train rentrant pneumatique provient des US.
La construction, ou plutôt l’assemblage, n’est pas très compliquée. Cela se corse avec les détails « maquette » qui vont prendre le plus de temps. Vous allez comprendre plus loin. Ce qui ne faut pas oublier c’est qu’à la fin « l’oiseau » doit voler et le mieux possible.