Grâce à la démocratisation de la propulsion électrique, notre loisir tente de plus en plus de monde. Voici un petit topo à leur attention:
L’aéromodélisme est un loisir à la fois de plein air et d’intérieur, qui permet à moindre coût de piloter un aéronef, de surcroît construit de ses propres mains.
Il associe diverses techniques telles que l’électronique, l’aérodynamique, le travail du bois, des matériaux composites, des métaux et constitue à ce titre une activité ludique, saine et formidablement pédagogique.
Le pilotage développe la relation avec l’espace et procure ainsi une agréable sensation de liberté et d’indépendance. Mais il discipline également les esprits les plus étourdis : en aéronautique, l’improvisation n’a pas sa place. Dans ce domaine, la sécurité est la règle numéro 1 ! La moindre erreur peut s’avérer fatale…
Les pilotes les plus avertis éveillent l’attention des plus novices afin de rendre la progression plus facile et plus sûre. Le dialogue et les échanges
d’idées font partie intégrante de la vie d’un club d’aéromodélisme.
À qui s’adresse l’aéromodélisme ?
Cette activité peut être pratiquée par tous, dés l’âge de 13 ans (parfois moins à condition d’être accompagné d’un adulte).
L’inscription dans un club affilié à la Fédération Française d’Aéro-Modélisme (FFAM), tel que notre club permet notamment de bénéficier d’une couverture d’assurance. Par la suite, il est possible de voler sur n’importe quel terrain d’aéromodélisme affilié de France, moyennant généralement une cotisation temporaire modique versée au club concerné si l’on est de passage (lors des vacances par exemple).
Attention : le fait de voler sur un terrain non homologué (un champ par exemple) n’est pas couvert par l’assurance fédérale.
Comment débuter ?
Vous souhaitez pratiquer l’aéromodélisme ? Avant d’acheter votre matériel, prenez contact avec notre club. Venez sur le terrain : vous y rencontrerez des modélistes confirmés qui vous conseilleront sur le matériel à acheter et vous présenteront les activités du club.
Lors des premiers vols, un moniteur vous apprendra à piloter votre appareil grâce à un système de double-commandes : il placera votre appareil à une altitude de sécurité puis commutera les commandes sur votre radio à l’aide d’un interrupteur. En cas de problème, le moniteur relâche l’interrupteur et reprend les commandes afin de replacer votre modèle dans une position correcte et sûre. Ce dispositif permet de progresser rapidement et en toute sécurité, jusqu`à ce que vous soyez autorisé à voler seul.
Le matériel
Les choix seront fait en fonction du type d’aéronef et de la fiabilité que l’on souhaite acquérir.
La radiocommande
C’est le « cerveau » de l’avion et, à ce titre, elle constitue un élément primordial pour la sécurité.
De nos jours, les radiocommandes sont suffisamment perfectionnées pour offrir un confort d’utilisation optimal. Il existe sur le marché deux catégories de radios, les analogiques (plus simples, plus économiques mais aux fonctionnalités réduites) et les programmables. Ces dernières présentent d’énormes avantages et l’on ne pourra que les conseiller.
Un ensemble radio analogique complet vous coûtera environ 150€. Pour une radio programmable, comptez à partir de 250€ . Il faut également avoir à l’esprit que la radio accompagnera le modéliste durant de nombreuses années, voire toute une vie… Le choix d’un produit de qualité est donc justifié.
L’avion
On distingue essentiellement deux types d’avions :
– Les avions à construire entièrement.
Ils s’adressent aux modélistes patients et habiles, disposant d’un atelier (l’assemblage d’une aile nécessite une surface parfaitement plane et immobile), et souhaitant connnaître les rudiments de la construction aéronautique, ces principes étant identiques à la construction des avions « grandeur ».
– Les kits « presque prêts à voler » (Almost Ready to Fly ou ARF).
Ils ne nécessitent qu’une dizaine d’heures de travail et sont prévus pour les modélistes « pressés » ou ne disposant pas d’un local adapté à la construction. Ces kits sont de 20 à 30% plus cher mais présentent des avantages non négligeables (la bonne qualité des assemblages réalisés en usine garantissent de bonnes qualités de vol, donc peut de surprises).
Il existe des modèles de toute taille (envergure de 1 m à 2,50 m et plus…), en différents matériaux (bois, fibre de verre, plastique, et même… carton !), pour pilotes débutants ou chevronnés.
En cas de crash léger (lors d’un atterrissage mal négocié par exemple), l’avion est presque toujours réparable en quelques heures. En cas de crash plus sévère, entraînant la destruction totale de l’avion, on peut récupérer l’installation radio et le moteur pour les installer sur un nouvel appareil.
On trouve des kits à construire du type «fagot de bois» à partir de 70€ . Pour un modèle « presque prêt à voler », compter 120€.
Le moteur
Les moteurs thermiques fonctionnent avec un carburant à base de méthanol, de nitro-méthane et d’huiles de synthèse. Il en existe deux types :
– Les 2 temps.
D’utilisation simple et de prix modéré, ils sont assez bruyants.
– Les 4 temps.
Ils sont un peu plus complexes et nécessitent, à puissance égale, une cylindrée plus importante que les moteurs 2 temps. Ils sont un peu plus cher. En revanche, ils sont moins bruyants et leur son se rapproche davantage de celui des « vrais » moteurs.
Le choix de la cylindrée est directement lié au type d’avion choisi et à son poids. Il existe sur le marché de nombreuses marques (plus ou moins fiables…). Compter environ 100€ pour un bon moteur 2 temps et 170€ pour un 4 temps.
Le planeur
Comme les vrais, ils utilisent les courants ascendants pour prendre de la hauteur et rester en l’air. Dans des conditions météorologiques favorables, un vol peut ainsi durer une après-midi entière !
Il existe essentiellement deux types de planeurs :
– Les planeurs purs.
Sans moteur, ils ne sont utilisables qu’en vol de pente, lancés par un sandow (technique délicate et risquée) ou tractés à l’aide d’un avion porteur qui les larguera une fois l’altitude atteinte. Leur utilisation est peu pratique en plaine, mais très agréable en montagne ! les premiers prix sont aux alentours de 100€.
– Les planeurs électriques.
Ce sont des planeurs sur lesquels est adapté un moteur électrique à hélice repliable, alimenté par des accus et commandé par la radio. Une fois l’altitude atteinte, on coupe le moteur et le planeur redescend dans le silence total. Compteur environ 60€ pour le planeur et 100€ pour le dispositif d’envol complet.
Les hélicoptères
Ces appareils fondamentalement instables ont la réputation d’être difficiles à piloter. En revanche, une fois maîtrisés, ils deviennent extrêmement maniables et sont capables d’effectuer des acrobaties aussi impressionnantes qu’inattendus. Ils disposent des même fonctions de gouvernes que les « vrais » et se pilotent de la même manière. Ils nécessitent cependant l’emploi de radios programmables.
On pourra se procurer un ensemble hélicoptère + moteur pour environ 600€. Un budget « casse » est également à prévoir !
Les simulateurs
Il existe un certain nombre de simulateurs RC très réalistes, intéressants et efficaces. Ils fonctionnent sur la plupart des ordinateurs domestiques (PC ou Mac) et s’utilisent soit avec un pupitre de commande spécial livré avec le logiciel, soit avec un adaptateur que l’on peut connecter à sa radiocommande. leur prix varie de 230€ à 400€ , mais on peut aussi en télécharger librement sur Internet.
L’investissement peut être très apprécié en cas de mauvais temps, pour ne pas « perdre la main » ou pour les débutants, notamment en hélicoptère. Mais, quoiqu’il en soit, le simulateur ne remplacera jamais un vrai modèle.
Voila, si ces infos ont finies de vous convaincre, venez au terrain…
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